Palantir Célèste !

Palantir Célèste !

Arcane Mineur - Elément Air (nuages) - 2 la schyzophrénie

2 Nuage la Schizophrénie.jpg

 

Le personnage de cette lame fournit une image moderne de l'âne de Buridan qui mourut faute d'avoir pu faire son choix entre un seau d'eau et une botte de foin.

 

Nous nous trouvons exactement dans la même situation lorsque nous restons coincé dans l'indécision et le dualisme du mental.

 

Faut t'il avancer ou reculer ?

 

Aller par ici ou par là ?

 

Dire oui ou dire non ?

 

Dans un tel état, quelle que sois la décision finalement prise, nous nous demanderons toujours s'il n'aurait pas mieux valu opter pour l'inverse.

 

La seule façon de mettre fin à ce dilemme est de ne choisir ni l'un ni l'autre et d'abandonner les deux simultanément.

 

Vous n'en sortirez jamais en établissant la liste des arguments pour ou contre et certainement pas en réfléchissant au problème.

 

Trouvez d'abord votre cœur puis vous écoutez ce qu'il vous dictera.

 

Si vous ne parvenez pas à le découvrir, sautez, tout simplement.

 

Votre cœur se mettra a battre tellement vite que vous saurez, sans aucun doute possible, où il se trouve !

 

L'homme est intérieurement divisé.

 

La schizophrénie est son état ordinaire, du moins actuellement.

 

Ce n'était peut être pas le cas dans le monde primitif, mais des siècles de conditionnements, de civilisations, de cultures et de religions moralisantes ont désintégré l'homme et l'ont rendu multi psychique, conflictuel, incohérent, une déchirure contre nature.

 

Mais cachée au fond de l'être humain, l'unité survit, l'âme étant une, centrée.

 

Les conditionnements morcellent et détruisent tout au plus la périphérie.

 

Son essence n'étant pas altérée, l'homme parvient à survivre, mais sa vie est devenue un enfer.

 

Tous les efforts du zen tendent à éliminer cette schizophrénie, à mettre fin à cette personnalité fragmentée, à libérer l'homme de son puzzle cérébral, à l'intégrer, l'unifier, le cristalliser.

 

Tel que vous êtes pour le moment, on ne peut pas dire que vous existez.

 

Vous n'avez pas de centre.

 

Vous êtes une foule, une place publique.

 

Dès que vous dites "oui" le "non" accourt.

 

Vous n'êtes plus capable de dire totalement "oui".

 

Dans de telles circonstances, le bonheur est exclu.

 

La souffrance est la conséquence de votre désintégration intérieure.

 

 



15/10/2016
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Ces blogs de Politique & Société pourraient vous intéresser

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour