Palantir Célèste !

L'image de cette lame illustre ce qu'on désigne par être enraciné ou centré.

Lorsque nous entreprenons un projet novateur, c'est à cette source que nous nous abreuvons.

La carte nous rappelle qu'un vaste réservoir d'énergie se trouve à notre disposition et que nous pouvons y puiser, non en pensant et en planifiant, mais en nous enracinant, en nous centrant, en instaurant le silence mental qui établit le contact avec la Source.

Elle existe en chacun de nous comme un soleil individuel alimentant notre être et nous faisant vivre.

Cette énergie pure, abondante, vibrante est prête à nous donner tout ce que nous avons besoin pour accomplir nos activités et nous accueille quand nous rentrons en nous même pour nous reposer.

Chaque fois que vous entreprenez quelque chose, que vous avez besoin d'une nouvelle inspiration ou que vous terminez quelque chose et désirez vous reposer, dirigez vous vers la Source.

Elle vous attend et vous ne devez même pas sortir de votre chambre pour la trouver.

Le Zen vous demande de quitter votre tête pensante et de retourner à votre source fondamentale d'intelligence.

Le Zen ne nie pas l'utilité de l'énergie cérébrale.

Mais, dit il, si l'essentiel de votre force vitale est investie dans votre cerveau, vous ne prendrez jamais conscience de votre nature éternelle.

Vous ne ferez jamais l'expérience vivante de votre appartenance totale à l'Un.

Quand l'énergie demeure au centre de votre être, vibrante, intacte, sans écoulement ni vers la tête ni vers le cœur, toute entière contenue dans la source à laquelle s'abreuvent le cœur et la tête, vous vous trouvez en état de zazen.

Zazen signifie demeurer à la source sans aller nulle part.

Alors, une force immense surgit, une mutation transforme l'énergie en lumière et en amour, en expansion de vie, en compassion et en créativité.

Cela peut se manifester sous des formes nombreuses.

Mais pour commencer vous devez apprendre à regagner la source.

C'est elle qui révélera ensuite vos potentialités.

Vous pouvez en toute confiance vous détendre au sein de la source.

Elle vous indiquera vos véritables possibilités.

L'aigle a une vue d'ensemble des possibilités offertes par le paysage qu'il survole.

Il vogue dans le ciel avec naturel et sans efforts.

Il est vraiment dans son élément, majestueux et libre.

Cette lame indique que vous avez atteint un seuil et qu'un monde de possibilités s'ouvre à vous.

Parce que vous êtes devenu plus affectueux envers vous même, davantage autonome, vous pouvez aisément travailler avec autrui.

Parce que vous êtes détendu et à l'aise, vous êtes capable de reconnaître les possibilités à mesure qu'elles se présentent,

parfois avant même que les autres ne les perçoivent.

Parce que vous êtes en harmonie avec votre propre nature, vous comprenez que l'existence vous fournit exactement ce dont vous avez besoin.

Savourez votre envol !

Et célébrez tout l'éventail des merveilles que le paysage déploie devant vous.

Le mental est enclin à accepter l'idée qu'il y a partout des restrictions.

Mais en vérité, l'existence ne peut, par nature, avoir la moindre limite.

En effet, qu'y a t'il derrière les confins de l'espace ?

Un autre espace.

C'est pourquoi je vous dis que des univers innombrables attendent l'être qui prend son envol.

Ne vous contentez pas de peu.

Celui qu'un rien satisfait reste petit : Ses joies sont réduites, de même que ses extases, ses silences, son être.

Rien ne vous contraint à vivre en réduction !

C'est vous qui imposez cette petitesse à votre liberté, à vos potentialités, à vos possibilités infinies.

Il y a les "expériences" que l'on peut enregistrer dans un rapport, filmer ou confiner dans un album.

Mais il y a aussi l'expérience vécue, qui signifie tout simplement s'émerveiller, éprouver l'exaltation de la communion, ressentir la douceur de notre connexion existentielle avec tout ce qui nous entoure.

La figure de cette lame ne se borne pas à toucher un arbre.

Elle communie avec lui, elle est quasiment devenue l'arbre.

C'est un vieil arbre durement éprouvé par le temps.

La femme le touche avec délicatesse et respect.

La doublure blanche de sa cape reflète la pureté de son coeur.

Elle est humble et simple, ainsi qu'il sied quand on s'approche de la nature.

La nature produit ses fleurs sans tambours ni trompettes et ne sonne pas le glas quand l'automne dépouille les arbres de leurs feuilles.

Mais lorsque nous l'approchons avec l'état d'âme qui convient, elle a de nombreux secrets à nous confier.

Si vous n'avez pas encore entendu le murmure de la nature, le moment est venu de l'écouter.

Regardez autour de vous, plongez votre regard dans celui de votre enfant, de votre bien aimé, de votre mère, de votre ami.

Ou bien touchez simplement un arbre.

Si vous ne l'avez jamais fait, essayez.

Enlacez le, parlez lui.

Un jour, vous découvrirez que si vous caressez l'arbre, lui aussi manifeste son affection.

Il vous répond.

Alors vous saurez pour la première fois que l'arbre est bien autre chose qu'une forme végétale, une des essences dont parlent les botanistes.

C'est un dieu caché, si proche de vous, si vert et si fleuri, qui vous appelle du matin au soir, du soir au matin.

Dans ce mandala, chaque figure a la paume gauche tournée vers le haut dans un geste de réceptivité et la paume droite tournée vers le bas dans un geste de don.

L'ensemble du cercle crée un puissant champ énergétique - (ndlr : égrégore) - adoptant la forme du double dorje ou symbole tibétain de la Foudre.

Ce mandala s'apparente au champ énergétique (à la noosphère) qui entoure un bouddha et au sein duquel les individus présents contribuent à créer un tout unifié et vital.

Il est comme une fleur dont la splendeur dépasse la beauté additionnée de ses parties et dont la plénitude confère une grandeur supplémentaire à chaque pétale individuel.

Une chance vous est actuellement offerte de collaborer avec les autres, de participer à la création d'une chose qui dépasse en grandeur et en beauté ce que vous pourriez réaliser seul.

Votre contribution non seulement vous nourrira, mais elle apportera aussi quelque chose de précieux à l'ensemble.

Vous est-il arrivé de voir la nuit disparaître ?

Très peu de gens prennent conscience des événements quotidiens.

Avez-vous déjà vu le crépuscule descendre ?

Connaissez vous le milieu de la nuit et sa mélodie ?

Le lever du soleil et sa beauté ?

Vous vous comportez comme si vous étiez quasiment aveugle.

Alors que le monde est si beau, vous vous contentez de barboter dans votre petite flaque de douleurs.

Votre bourbier vous est familier, vous y êtes tellement accoutumé que si quelqu'un s'avise de vous en tirer, vous vous débattez.

Vous ne voulez pas sortir de votre misère, de votre souffrance.

La joie est omniprésente, il suffirait que vous vous en rendiez compte et deveniez un participant au lieu de rester un spectateur.

La philosophie est spéculation, le zen est participation.

Participez à la nuit qui s'en va, au crépuscule qui vient, aux étoiles et aux nuages.

Que participer soit votre mode de vie.

Alors, l'existence sera une joie, une extase inépuisable.

Il vous apparaîtra impensable de rêver à un univers meilleur.

Ces trois femmes jouent librement dans les airs, mais elles sont en même temps très vigilantes et interdépendantes.

Parmi les trapézistes, pas une fraction de seconde d'inattention n'est permise.

Cette lame représente la qualité de la vigilance totale dans l'instant.

Parfois nous avons la sensation qu'il y a trop à faire et, au lieu de nous atteler avec ordre et méthode aux diverses tâches qui nous incombent, nous nous dispersons en courant du four au moulin.

A d'autres moments, nous estimons que notre travail est ennuyeux.

Nous avons oublié que ce n'est pas ce que nous faisons qui compte, mais notre manière de nous y prendre.

Découvrir le moyen d'être totalement présent pour répondre a ce qui arrive, c'est un des plus grand cadeaux que nous puissions nous offrir à nous même.

Faire un pas à la fois dans la vie, accorder une attention et une énergie totales à chaque chose que nous laissons peut conférer une nouvelle vitalité et une merveilleuse créativité à tout ce que nous accomplissons.

A chaque instant, l'occasion se présente d'être absolument attentif.

Quoi que vous fassiez, absorbez vous totalement, de sorte que votre mental ne pense rien et ne soit plus qu'une présence.
Vous serez de plus en plus intégré.

Et l'expérience de la totalité vous stimulera à être de plus en plus entier.

Essayez aussi de découvrir en quelles circonstances vous êtes distrait.

Guérissez vous progressivement de ce morcellement intérieur.

Vous n'êtes pas total quand vous résidez dans votre tête, quand vous pensez, ruminez, calculez, échafaudez des plans...

Peu à peu, supprimez ces égarements.

Ce ne sont que des habitudes.

Les habitudes sont difficiles à extirper, sans aucun doute, mais vous réussirez si vous persistez.