Le grand « reset » est officiellement admis par le FMI
Charles SANNAT est diplômé de l'Ecole Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d'Etudes Diplomatiques et Stratégiques. Il commence sa carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran - Pôle Technologies de l’Information-(secteur banque/assurance). Il rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d'affaires et intègre la Direction de la Recherche Economique d'AuCoffre.com en 2011 et rédige quotidiennement le Contrarien Matin accessible sur le site http://www.lecontrarien.com.
Il enseigne l'économie dans plusieurs écoles de commerce parisiennes et écrit régulièrement des articles sur l'actualité économique.
Site internet : lecontrarien.com
A DIT :
Comme vous le savez, je conteste la réalité de la reprise mondiale que l'on tente de nous vendre actuellement et depuis maintenant presque deux années.
La croissance n'est pas au rendez-vous. Certes les bénéfices augmentent comme l'explique très bien Martin Prescott dans sa dernière vidéo que je vous fais découvrir dans l'édition d'aujourd'hui du Contrarien Matin. Pour lui, et je partage totalement son analyse (mais c'est toujours important de vous montrer qu'un Olivier Delamarche ou un Charles Sannat ne sont pas les seuls dans le monde à penser ce que l'on pense),l'augmentation des bénéfices des entreprises est réel certes, mais il résulte en très grande partie des licenciements et des réductions de coûts dans les sociétés. Les chiffres d'affaires, eux, sont sans doute possible orientés à la baisse. Or le chiffre d'affaires est le seul véritable indicateur des volumes de transaction et bien évidemment une des composantes essentielles du calcul du PIB et donc de la croissance économique générale.
Le grand « reset » est officiellement admis par le FMI
Mais ce n'est pas tout, ou en tout cas pas le plus important. Cela va vous demander un effort. J'en suis conscient car Christine Lagarde, la patronne du FMI, y parle en anglais dans le texte pendant 30 minutes. Mais je vous demande vraiment de consacrer au moins une demi-heure de votre temps à regarder cette vidéo. L'avantage c'est que dame Christine est un peu française sur les bords et que sa prononciation de la langue de Shakespeare nous est parfaitement familière. Disons que vous avez plus de chance de comprendre ce que raconte Lagarde que ce que tentera de vous dire avec son accent pourri le texan moyen.
L'avantage c'est que même si vous ne parlez pas l'anglais, vous n'avez qu'une chose à retenir. Qu'un seul mot. Le mot « reset », que l'on peut traduire par « remise à plat » en français. Ecoutez et cherchez et comptez simplement le nombre de fois où elle va prononcer ce mot en trente minutes. Il s'agit d'une intervention lors du forum économique de Davos.
Nos dirigeants sont donc censés être pleinement informés de ce qu'il va se passer dans les années ou les mois à venir et nous allons vivre en vrai une grande remise à plat du système monétaire mondial car au bout du chemin, il n'y aura aucune autre solution. N'imaginez pas que cela ne sera pas douloureux. Cela le sera. Cela fera mal et encore plus aux patrimoines.
C'est la raison principale pour laquelle vous devez vous préparer.
L'Italie se fait retoquer par Bruxelles
Pendant ce temps, nous avons appris aujourd'hui que l'Italie s'était fait taper sur les doigts par Bruxelles car finalement il manque des sous dans la caisse mais cela n'est pas une surprise et il faudrait que Renzi (qui a gagné les élections européennes en redonnant des sous aux Italiens) augmente les impôts de 9 milliards d'euros, soit deux fois plus que ce qu'il vient de rendre à sa population.
Mais maintenant que les élections sont passées, les Italiens vont pouvoir se faire tondre tranquillement et sans conséquences « démocratiques » désagréables possibles. C'est beau la politique et l'art de prendre les peuples pour des cons.
L'enquête ADP sur l'emploi aux États-Unis révèle un climat de morosité
Une dépêche Reuters nous a appris que d'après « l'enquête mensuelle ADP, le secteur privé américain n'a créé que 179 000 postes le mois dernier alors que les économistes interrogés par Reuters en attendaient en moyenne 210 000 ».
C'est évidemment une déception supplémentaire mais cela n'empêchera probablement pas les marchés boursiers américains de terminer la séance à nouveau en hausse tellement tout va mieux que bien dans ce bas monde.
Le grand « reset » de Lagarde sera votre grande ruine
Comprenez-moi bien, je n'éprouve aucun plaisir à vous annoncer de mauvaises nouvelles. Je préférerais vous annoncer un avenir radieux, plein de joie, de bonheur et de richesse, hélas tous les éléments factuels dont nous disposons démontrent très clairement à qui accepte de ne pas faire l'autruche que nous sommes engagés sur une pente dangereuse et vraisemblablement sans retour.
L'ultime étape de cette crise sera monétaire et je vous repose le mécanisme que nous avons, que vous avez vécu depuis 2007 (même si les causes de cette crise sont multiples et plus profondes, pour ceux qui veulent mieux comprendre, lisez le hors-série « Les vraies raisons de la crise » accessible gratuitement en téléchargement sur le site du Contrarien Matin).
La crise immobilière américaine a entraîné la crise des subprimes. Les impayés de crédit ont conduit à une crise bancaire. Elle s'est transformée en crise financière et boursière. Cela a engendré une crise économique et une récession d'ampleur historique. Les États sont intervenus, ce qui a amené une augmentation exponentielle de l'endettement des pays pour la plupart déjà largement endettés, d'où une crise de l'endettement des États confinant à l'insolvabilité généralisée. Du coup, les banques centrales interviennent et émettent de plus en plus de monnaie. Au bout du compte et pour faire face à un niveau de dette jamais atteint, l'ultime étape de la crise sera monétaire. À l'effacement des dettes correspondra un effacement de l'épargne et l'arrivée de nouvelles monnaies. Les compteurs auront été remis à zéro et le grand « reset » aura eu lieu. Vous serez probablement ruiné. Puis les choses repartiront comme avant jusqu'à la prochaine grande ruine. Car l'économie est cyclique et une crise majeure frappe le système tous les siècles.
Préparez-vous et restez à l'écoute.
À demain... si vous le voulez bien !!
ET MOI JE RAJOUTE :
LA DETTE AMÉRICAINE IMAGÉE ... Impeccable pour en comprendre l'énormité.
Tu le reconnais : voici le billet de 100 dollars.
Ce billet est sans doute le plus populaire, le billet préféré dans le monde entier.
Ce sont ces billets que nous utiliserons pour bâtir les "pyramides" décrites dans cette présentation.
Et ça, c'est une liasse de 10 milles dollars:
Cette somme permet de passer de bonnes vacances au bord de la mer ou de s'acheter une petite voiture d'occasion.
Un Terrien moyen doit bosser un an pour la gagner.
Et voici 1 million de dollars :
Finalement, ce n'est pas aussi impressionnant qu'on pourrait croire, n'est-ce pas ?
La plupart des habitants de notre planète ne gagneront jamais cette somme de leur vie.
C'est peut-être pour cela que l'expression
"Devenir millionnaire" est le rêve de tout petit-bourgeois.
Passons à 100 millions de dollars:
Comme tu le vois, ce montant tient sur une palette classique facilitant sa manutention.
On voit à côté, pour comparaison, une liasse de 1 million et une autre de 10 mille dollars.
Ouf ! Nous arrivons au milliard de dollars...
Tu as compris: si tu souhaites faire une casse dans une banque pour t’emparer de 1 milliard de dollars, il te faudra un camion.
Et voici à quoi ressemble 1 trillion de dollars:
Note qu'il s'agit de deux étages de palettes de 100 millions de dollars chacune, soit l'équivalent d'un terrain de foot ou d'un Boeing-747-400
(toujours pour comparaison) :
Nous en sommes maintenant à 15 trillions de dollars:
Comme tu le vois, le Boeing s'est caché derrière cette montagne de dollars, alors que la Statue de la Liberté commence à s'inquiéter car ce montant est inférieur à la dette des États-Unis, qui constitue – tiens-toi bien… :
114.5 trillions de dollars.
La voici, la dette; elle est à droite sur la photo ci-dessous:
Si tu sautes de cette hauteur sur n'importe quel gratte-ciel américain, tu seras transformé en crêpe.
Et si tu sautes sur la Statue de la Liberté, tu risques de passer à côté.
Ces 114,5 trillions de dollars, c'est la somme qui manque aux États-Unis pour payer la médecine, les médicaments, les retraites, les frais de Sécurité sociale, la police et toutes sortes de projets militaires que tous les présidents des États-unis adorent.
Or, pour se procurer cette somme, il n'y a que deux options : soit que le gouvernement imprime ces trillions (!) ou que les habitants des États-Unis sortent l’argent de leurs poches. "ÉPOUSTOUFLANT" !
Et pendant ce temps là, les agences de notation AMERICAINES se donnent le droit de donner un jugement sur l'économie européenne !!! On croit rêver, non ?
CERTAINES IMAGES PARLENT PLUS QUE CERTAINS CHIFFRES...!!!
A combien la france déjà ? 2000 Milliards d'Euros de dettes, c'est bien ça ?
Il faut sortir du CAPITALISME, car c'est de l'argent "dette".